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Le Blog du Prince de la Moule

26 septembre 2005

La délicieuse Caroline Diamant

Depuis des mois que je regarde On a tout essayé, mon coeur est en émoi et Le Prince de la Moule tintinabule dans mes chausses.

Quelle superbe poitrine ! Comment continuer à vivre sans avoir le droit le plus élémentaire de poser ses lèvres sur les mamelles de cette créature exquise !

J'aimerais tant l'inviter dans mon manoir au bord de la mer, de l'autre côté de la Manche, par une clémente soirée d'automne, lui préparer un souper froid à base de fruits de mer, de champagne et de longues et retenues saillies dans la motte. je l'imagine faisant son entrée sous le porche, altière, perchée sur des pompes à talons hauts, un tailleur de style Chanel accentuant la fierté de sa silhouette, la poitrine semblant crier vengeance sous un chemisier blanc, sagement déboutonné pour laisser entre'apercevoir la naissance des fruits de mes tourments!

Combien de temps pourrais-je me suspendre à l'idée de ne pas m'allonger sur le canapé et de lui soupirer :' Prenez-moi, belle dame, je suis votre serviteur infiniment timide !'

Je l'imagine se pencher sur moi, me frôler de ses lèvres, tandis que mes mains chercheraient maladroitement à lui saisir ses magnifiques pamplemousses. Je serais comme un enfant abandonné dans un magasin de jouets à l'approche de Noël après la fermeture. Les visions de nos accouplements multiples me flanquent le vertige : moi sur elle, ses guitares gainées de bas relevées, mes doigts jouant Recuerdos de l'Alhambra autour de son Huissier Monégasque, elle sur moi, montant et descendant lentement tel un apprenti tsunami, mes lèvres gourmandes emprisonnant ses juteuses tétines, ma langue au bord de la tétanie à force de suivre les divins contours de ses coussins de chair, ne sachant plus où donner du regard, entre ses bas de couleur beige, ses chevilles tendues, son sourire sans cesse évocateur de milles plaisirs nantais, puis nous deux renversés, l'un en face de l'autre, et enfin, sublime du sublime, ELLE EN FACE DE MOI, assise, les mains posées derrière elle, moi idem, puis nous deux formant alors la lettre M et avides de plaisir en nous rapprochant et nous écartant l'un de l'autre au rythme d'une sarabande auvergnate jusqu'à ce qu'elle sente l'Eternelle Passion me posséder. Elle me lancerait un sourire innocent et radieux, tandis que le jus de banane suinterait suavement comme un chimiquier dégazant en haute mer.

Ce serait beau et, qui sait, ...

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25 septembre 2005

Rentrée littéraire

Dimanche 25 septembre

Faut-il rétablir la peine de mort ?

Pour les éminents consultants des Saints Collèges de Lecture des Grands Editeurs Parisiens, assurément oui, trois fois oui !

Pourquoi ? Parce qu’ils s’obstinent à publier n’importe quoi : des connasses qui racontent que leur père leur plantait une rapière en coinçant des clémentines dans la charrette, des veuves nouvellement indécises qui racontent l'enfer de vivre aux crochets d’un acteur célèbre et sans problème de découvert bancaire, des anciennes gloires de la télé qui relatent comme quoi l’amour et la santé, c’est mieux que la solitude et un cancer en phase terminale, des penseurs traînant leur sac de couchage sur les cinq ou six plateaux télé et nous vomissant leurs états d’âme avant de s’enjamber les uns les autres chez Denise ou ailleurs, des biographies non autorisées à engendrer la nausée même lors de réunions psycho-pédagogiques de professeurs d'école, des rayeurs de papier soigneusement installés qui nous étalent une enfance difficile avec un papa fendeur de connets, mais malgré tout un tantinet pété d’oseille, des politiciens poussifs qui ne parviennent à convaincre que leur concierge sourde portugaise, bref, il FAUT PENDRE tous les Grands Editeurs Parisiens, tondre en place publique les pulpeuses cosmétiques, faire fondre les couilles des invités des Videurs-Animateurs d'émissions ‘peuple’ et intellectuellement pénétrées à la va-comme-je-te-pousse, pour ENFIN respirer et redécouvrir la vraie littérature, celle qui nous donnerait de vivre, de chanter, de s'enfoncer gaiement entre les jambes gainées de bas de couleur beige de Michèle Alliot-Marie en évoquant les traits soyeux de Dupont-Aignan afin de ne pas exploser tout de suite, bref, qui nous réconcilierait avec le monde des vivants et de l’Espoir ….

Le Prince de la Moule

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